Silvia  Molinari

parler d'elle, Silvia n'aime pas beaucoup ça, son mode d'expression est ailleurs.

elle évoque son enfance en pleine nature, l'immensité des lieux, un sentiment infini et sauvage de liberté.

 

sa mère l'emmène à Parme souvent. elle se souvient des anges, des arcades et des couleurs du Corrège, elle se souvient de la patine des murs, de la brume des rues, des balades à vélo.

elle sait qu'elle a toujours aimé Paris et elle viendra y finir ses études. elle s'y installera plus tard sans jamais renoncer à retourner près de ses racines.

 

elle trouvera vite sa vocation, sa raison de vivre dans la peinture. ses premières expériences dans des ateliers d'artisanat d'art lui auront donné une manière particulière d'appréhender la matière, la couleur,

 

depuis, son travail ne cesse de s'affirmer. elle y exprime, avec la force des gens fragiles, une sensibilité assumée, une âme forte.